Aujourd’hui, Lucie a fait sa première sortie au restaurant… où elle a été très très sage.
Catégorie : histoire
2 semaines
L’éléphant
Retour à la maison
Jeudi 12 février, ciel bleu, 3°, c’est le moment de rentrer à la maison. Après sa toilette matinale et un dernier coup d’œil à la tour Eiffel, Lucie et ses parents prennent un taxi pour rentrer à la maison. Le hasard les fait voyager avec un Libanais du Chouf qui a la photo de Saint Charbel sur son pare-brise. Lucie dort pendant tout le trajet. Entre son grand lit et ce premier voyage dans le froid, il faut encore qu’elle prenne ses marques (et ça ne sera pas pour la première nuit).
A la maternité
Elle refuse d’aller à la nurserie avec tous ces bébés inconnus, elle fait tout son possible (en pleurant) pour rester avec maman et figurez vous que ça marche. Ça lui permet d’éviter le biberon alors que c’est si bien de téter le sein. Ses jours (et ses nuits) passent entre visites, bains, change, tétées. Papi et Mami viennent lui rendre visite tous les jours. Elle est très sage (selon son papa qui ne l’a encore vue que de jour) et jolie (selon les médecins… et ses parents bien sûr). Elle stabilise vite sa température et récupère son poids de naissance au bout de 4 jours. Sa chambre donne sur la tour Eiffel qui clignote toutes les heures.
Naissance
Toujours le vendredi 6 février 2009, à 11h54, Lucie voit le jour, on l’enveloppe dans une couverture et on appelle son papa pour un premier câlin. Elle pèse 2,830 kg pour 47 cms. Ensuite, maman les rejoint et Lucie lui fait une petite démonstration de sa jolie voix. Mais très vite, fatiguée de tant choses à apprendre en si peu de temps (respirer, entendre, voir, …), elle s’endort à poings fermés.
Préparatifs
Matin du 6 février 2009, ciel bleu, 4°. La vue de la baie vitrée est jolie mais Véro et Firas ont la tête ailleurs. Ils se prennent en photo une dernière fois et enfilent vite leurs manteaux. Arrivés à la maternité, ils montent au premier étage où, après une courte écoute du coeur du bébé, la sage femme emmène Véro au bloc, vêtue d’une blouse blanche dans un froid de canard. Pendant ce temps là, Firas attend à côté des ascenseurs, il en profite pour aller jeter un coup d’oeil sur le tableau des naissances (pour vérifier qu’ils ne contribuent pas à un quelconque déséquilibre mondial) et s’assurer que le prénom qu’ils ont choisi ne figure pas dans le top 10 2008 (ouf, c’est Louise qui tient la pôle position à la maternité, L… est loin derrière).